Richmond en pleine guerre de Sécession, cinq nordistes décident de fuir en ballon. Malheureusement pour eux le vent va les emporter loin des Etats-Unis, sur une île perdue dans l’océan. Comme Robinson les cinq hommes vont devoir tout récréer eux même. Comptant uniquement sur le savoir des uns et des autres et la diversité des ressources naturelles de l’île, avant qu’un mystérieux individus ne leur donne un petit coup de main … . Comment Cyrus Smith l’ingénieur, Gédéon Spilett le journaliste, Nab (Nabuchodonosor) l’esclave affranchi de Smith, Pencroff le marin, Harber l’adolescent aidés par le chien Top, et bientôt rejoints par Tom Ayrton vont parvenir à se sortir de ce mauvais coup.
Le roman de Jules Verne est une robinsonnade comme il aimait en écrire. Si l’histoire est pétrie de bons sentiments, comme il se doit un roman pour la jeunesse, Jules Verne à fait de son livre une sorte de petit manuel de survie en expliquant tout de A à Z. C’est assez fastidieux quand on est jeune. Des pages et des pages de descriptions techniques, scientifiques relativement arides, qu’aujourd’hui je relirais certainement autrement, même si ce n’est jamais très palpitant.
C’est un bon Jules Verne, dans le plus pur esprit vernien, d’aventures, de technique, de morale bourgeoise, … . A lire pour ceux qui aiment la faconde vernienne.