Oh la déception.
La première partie était brillante, vibrante, les questions tournoyaient avec élégance et mon esprit s'échauffait à de nouvelles perspectives pleines de promesses. La langue ma foi n'avait rien d'extraordinaire mais c'était tout de même entrainant et relativement enthousiasmant. Mais vint la suite. La laborieuse suite. Un développement poussif, ennuyant, que j'ai eu du mal à absorber et qui se conclut dans la fadeur la plus totale. Je n'avais jamais lu Kundera mais ça m'intriguait, ce titre laissait présager un bon moment de littérature. Mais je n'y ai presque lu que de l'insipide, du plat, du mou. Peut-être que je n'ai pas assez de contexte pour bien comprendre les choses, mais pour moi un bon texte peut s'apprécier même sans en connaitre les contours et les bords, il doit pouvoir se porter lui-même, se suffire.
Pas le cas ici, selon moi. Dommage, car réfléchir sur la pesanteur / la légèreté la vraie-fausse dualité du corps et de l'esprit, je suis demandeuse, c'est un sujet passionnant, mais de cette façon, avec ces personnages... non, je suis désolée mais je n'ai pas du tout accroché. Une prochaine fois, peut-être.