Je ne connais que très peu de choses concernant Kundera, mais je m'en fiche. Je ne connais que très peu de choses concernant le Printemps de Prague et le Communisme (ici, acteurs à part entière), mais je m'en fichen parce que j'ai aimé ce livre d'un amour tout particulier.
Il m'a ennuyé, parfois, c'est vrai, mais m'a surtout conquise et fascinée ; car Kundera est indéniablement doué pour amener à la réflexion et parvient aussi, à partir d'une histoire simple, à nous émouvoir et nous transporter avec cette œuvre si singulière qu'est L'insoutenable Légèreté de l'Être .
Je ne dévoilerai rien de plus, parce que je suis sans doute trop émue par cet ouvrage pour le faire, et parce que je pourrais trop en dire.
L'amour peut naître d'une seule métaphore, dit l'auteur. Son ouvrage, lui, est la métaphore-même de l'amour : Beau, tragique, complexe.
Kundera, tu donnes la preuve qu'on peut t'aimer sans te connaître.Tu me prouves aussi que tu viens de bouleverser ma vie, sans le savoir, avec les mots que tu poses dans ton superbe éloge à la légèreté, et à la pesanteur.