Premier Echenoz. Premier saisissement.
Dans ce minuscule roman, l'enjeu est de transcender aussi bien la forme que le fond. Echenoz nous narre l'histoire de ce père et de ce fils, en pélerinage vers l'image qui représente la personne chère et disparue. L'architecture de la ville se prête ici à la dimension métaphorique de la filiation, de la mort et de l'oubli.
Troublée par la narration si atypique, j'ai encore du mal à appréhender la structure et toutes les nuances du texte..
Si vous êtes curieux d'Echenoz et de sa plume, lisez donc la superbe analyse de Charlotte Thimonnier, « Sur les ruines sacrées de l’image. L’occupation des sols de Jean Echenoz. Nel museo di Reims de Daniele del Giudice » : http://trans.revues.org/147
J'ai en projet de lecture "Un an" et "Les Grandes Blondes", afin de me familiariser avec l'écrivain.