L'oeuvre décrit le début du mouvement impressionniste, la difficulté à faire éclore un style nouveau dan cet empire conservateur, la difficulté de la vie d'artiste, de précurseur, la difficulté de donner vie à une oeuvre plus grande, plus important que soi, sans s'y perdre en route.
Difficile est donc le destin qui attend Claude Lantier, mais j'avoue que je n'ai eu guère de sympathie pour lui. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas le voir comme un égoïste qui s'auto persuade de son talent (du coup entre les rageux et les pédants...je sais pas qui est le pire), surtout qu'on voit peu de traces de son éventuel génie dans le récit.
Zola se met aussi un peu en scène dans cette histoire sous les traits d'un écrivain, attelé à la tache de sa vie, une grande fresque familiale.
Du coup surement que le propos lui tenait très à coeur, surement qu'il correspond bien à la réalité de l'époque, mais au final je n'ai que très peu accroché à cette histoire, même si comme toujours c'est très bien écrit.
Et Zola, encore une fois nous sort les mêmes caricatures féminines : soit de pauvres êtres condamnés à la déchéance, soit des putains qui dépouillent ces hommes incapables de rester riches plus d'une dizaine de pages de suite. Je commence à les avoir vu trop de fois dans ses livres pour ne pas les trouver tous un peu clichés.
Bref j'ai pas forcément aimé, mais bon la peinture faut avouer que c'est pas ce qui me faire forcément rêver.