A ne pas lire si vous êtes un peu déprimé...
Avant de lire ce livre, il faut savoir ce qu'a voulu faire Zola : grosso modo il voulait montrer l'importance des caractères héréditaires sur nos vies (si je me souviens bien de mes cours de 1ère). Par conséquent, il a écrit une suite de livres relatant la vie et la destinée d'une famille sur deux ou trois générations.
Dans ce livre, la mère du héros est morte alcoolique (plus sûr à 100%), et ce dernier a été élevé par quelqu'un de sa famille. Il n'est quasiment pas question de l'enfance de celui-ci, mais il faut avoir à l'esprit l'objectif de Zola : montrer que les tares familiales finissent toujours pas ressurgir.
On suit donc la vie d'un jeune peintre rêvant de briser les règles et les conventions de la peinture. On assiste dans un premier temps à son ascension vers la reconnaissance dans le monde de la peinture, et à sa romance avec une jeune femme. La description de son époque, et notamment des Salons-dont-je-ne-me-souviens-plus-le-nom (exposition de peinture), est très intéressante et très instructive d'un point de vue historique, on reconnait bien Zola et le mouvement naturaliste dans ce livre.
Mais on est dans un livre de Zola, par conséquent ça ne peut pas finir bien. Alors que tout semblait aller pour le miuex pour le héros et sa femme, un succession d'évènements tous plus invraisemblables les uns que les autres vient bouleverser son petit bonheur. On se rend rapidement compte que ses malheurs ne sont jamais finis, et qu'ils ne peuvent qu'empirer : à la fin le peintre a un enfant difforme qu'il peindra, lui-même sera fou et se pendra devant son tableau qui devait être un chef-d'œuvre, il vivait dans la plus extrême des pauvreté et donc sa femme n'a plus un sou en poche.
Bien sûr toutes les histoires ne sont pas censées terminer en Walt Disney mais il y a tout de même un juste milieu à trouver. Là c'est tellement trop que ça en devient ridicule.
Après c'est peut être moi qui n'est pas compris le génie de Zola...