L'orangeraie est un conte assez court, c'est ce qui en fait l'un de ses charmes. ( J'ai tendance à être retissante à prendre des livres plus lourd que des briques en librairie. )
Il est court donc, mais tellement beau, tellement poétique, tellement attachant.
Aziz et Ahmed sont le récit de beaucoup d'histoires dans le monde je le crains. C'est une manière si douce et si tranchante que de raconter la guerre à travers les enfants, j'ai versé des larmes à la fin du premier chapitre.
J'imaginais les deux frères innocents jouant sous les arbres et un soleil aride.
J'imaginais l'odeur des fleurs d'oranger.
J'imaginais la blancheur de ces fleurs, et le pétale qui serait tombé dans le thé de leur mère assise sur son banc.
C'est à la fin du livre aux derniers mots de l'enfant devenu homme, que je me suis rendue compte que la guerre est si stupide quand deux frères en trois chapitres, vous compte un poème sur le sacrifice, l'amour, et sur une Orangeraie.
Le plus beau livre du genre, assurément.