L'Ordre de Cobalt par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

L’ordre de cobalt, c’est un roman de Sébastien Sabat, mélangeant plusieurs thèmes afin de créer un univers sombres, parfois effrayant mais toujours trop attirant. Avec l’humour noir et ses deux protagonistes hauts en couleurs au programme, parcourez les rues d’une cité d’un autre temps. L’humanité a failli s’éteindre, mais elle a survécu, non sans sacrifice, puisqu’elle a perdue nombre de ses technologies. En contrepartie, des personnes hors du commun font leur apparition, pour le meilleur, comme pour le pire.

Merci à l’auteur pour sa demande de SP Numérique, via la plateforme Simplement.Pro. Les images sont là titre d’illustrations, elles ne sont pas présente dans le livre.

J’ai trouvé le début du roman assez difficile, dans le sens où j’avais un peu de mal à saisir qui est qui, et pourquoi on parle de mort vivant. Peut-être que l’auteur à maladroitement introduit son récit, mais peut-être que je n’étais pas vraiment dedans non plus (difficile quand des gens parlent à côté). Heureusement, cette sensation d’inconfort, car j’avais du mal à placer les personnages et à les imaginer finie par s’estomper au fil des pages. Je termine même en ayant un réel design dans ma tête pour le duo de personnages principaux, les autres, tant pis, c’est à la louche. L’intrigue nous place dans un univers de science-fiction, dans le futur, où un homme mi-vivant, mi-mort sert de lien entre les deux mondes, où un autre homme utilise la lumière comme personne. Cet univers ne semble pas avoir de limite logique, planant tantôt dans le spiritisme, tantôt dans l’horreur, tantôt dans le super héroïque. Le steampunk est également bien présent, puisque l’univers futuriste à régresser technologiquement parlant, proposant ainsi des machines d’un autre temps, comme les dirigeables.

Le récit peut paraître assez long, avec près de 611 pages, je n’imagine même pas l’épaisseur de l’ouvrage en format physique. Certains passages peuvent sembler un peu long, pour ma part ce ne fût pas le cas. Au contraire, c’est plutôt la fin que je trouve un peu trop rapide, car elle n’a plus le même rythme que le reste de l’intrigue. Mais c’est aussi une manière de rendre l’atmosphère plus lourde, de donner l’impression que la balance peut pencher d’un côté comme de l’autre, en l’espace d’un instant. Pour résumer, la fin est ouverte, et j’avoue que j’aurais aimé savoir un peu la « suite » des événements, car il y avait encore un peu de quoi faire. Mais bon, d’un autre côté, le roman était déjà bien long en soit, même s’il aurait pu être découpé en deux tomes, peut-être ? En tout cas, l’auteur prend le temps de poser les choses, et même si j’ai pu noter des erreurs par-ci par-là, ça ne m’a pas gênée plus que ça également. En plus, le fichier de lecture (que j’utilise pour lire et donc me faire mon avis), a été changer en cours de route, donc peut-être que ses problèmes ont déjà été changés.

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