Aliénation majuscule
L'Usine mérite bien sa majuscule. C'est une vraie cité, immense et tentaculaire, qui possède ses propres restaurants, lignes de bus et autres facilités pour ses employés. Son activité ...
le 9 févr. 2021
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C'est une déception.
Cela ne marche pas. Pourquoi ? Qu'est-ce qui marche dans ce cas ? Je ne sais pas précisément, mais dans un ensemble de chose si.
C'est un livre, qui s'appelle l'usine, dont le premier act, est d'absenter l'usine (Kojo, je n'ai pas trouvé de traduction depuis le japonais). Je lis sur Wikipédia que c'est de son expérience qu'elle tir le livre, drôle d'expérience dans ce cas, puisque l'usine ne fait rien au final.
On ne sait pas trop ce qu'elle produit, par quel moyen, et surtout tout les personnages ne sont pas impliqué directement dans la production. "mais justement, c'est la la folie, ils ne savent même pas ce qu'ils font !", et je serais le premier d'accord, si cela marchais.
Alors elle tente des choses, j'aime le personnage qui refait les toits, c'est bien trouvé cette idée du type qu'on a oublié, ce qui arrive à la fille aussi, la destruction de document, l'aliénement... Mais, est-ce que ça marche ? Non, c'est bien trop éloigné des personnages, c'est imbriqué dans quelque chose de trop fantasque, trop pour son propre bien, comme la taille de l'usine, est-ce qu'un Kafka, influence notable, n'aurait pas justement tenté de faire le tour ou le plan de l'usine ? Justement ? Est-ce que Kafka aimait bien plus la matière et les choses ?
Desfois cela marche, j'aime l'idée qu'il y ai un pont avec un resto, tellement l'usine est grand, justement le pont est utilisé, tangibles, pareil pour le resto, mais le reste, est-ce qu'a un moment on se dit qu'il y a quelque chose d'effleurable, de sensible ?
Les taches en soit ? Encore une fois j'aime celle de celui qui doit faire les toits, dans le sens où c'est clairement impossible, c'est une idée très juste, mais tout le reste, bon... Reste encore le temps qui passe bizarrement pour lui, on comprends bien que ce qui passe en deux ligne passe en deux ans.
Mais c'est tout. Reste les animaux qui ne s'intègre pas au récit, mais qui rajoute quelque chose de trop, la où des trous aurait du déjà être comblé, drôle d'idée...
Et ça ouvre, une métaphore... Merci, mais non merci, outre que je trouve cela mauvais esthétiquement, je pense que parler d'usine, de travail, justement gagne à ne pas être une métaphore mais des faits matériels, histoire de traiter son objet.
Cela donc ne surprendra pas que les personnages n'existe que pour le récit et manque cruellement de vie, d'incarnation... Mais à ce point.
Je suis sévère, je ne trouve pas le livre horrible, juste raté, comme il est facile de rater quelque chose, c'est dure de faire un livre, mais ce n'est pas grave, elle à tenté, et je ne pense même pas avoir perdus mon temps, mais je vous conseil de ne pas perdre le votre.
Créée
le 16 déc. 2023
Critique lue 22 fois
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