Si on m’avait dit, lorsque j’ai fermé le troisième tome de cette super saga qu’est Hunger games, que je retournerai à Panem quasiment dix ans plus tard, je ne l’aurais pas cru. Et pourtant, lorsque j’ai vu l’annonce de “La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur”, je me suis jetée sur la précommande. C’est avec beaucoup de joie et d’impatience que j’ai replongé dans cet univers qui m’avait tant marquée.
Cette fois point de Katniss, Peeta ou Gale car il ne s’agit pas d’une suite, mais bel et bien d’un préquel qui retrace la vie de jeune adulte de Coriolanus Snow. Avant d’aller plus loin, je préfère vous prévenir que cet article contiendra fatalement quelques spoils de la série originelle. Difficile d’évoquer notre protagoniste sans parler son futur.
Nous sommes donc dix ans après la fin de la guerre qui a fait des ravages, le district 13 n’est plus et le Capitole n’a pas encore l’opulence qu’on lui connaît. Certaines familles vivent dans la précarité à l’instar de la famille Snow. Coriolanus a tout juste dix huit ans, il est étudiant et va devenir, avec ses camarades de classe, mentor de la dixième éditions des Hunger Games. Il lui est vital de gagner ou de finir parmi les meilleurs car de ce résultat dépendra la bourse qu’il convoite afin de pouvoir aller à l’université et lui assurer un avenir meilleur. On est bien loin de l’opulence à laquelle celui qui deviendra le président Snow nous avait habitués.
Le personnage de Coriolanus est complexe, il fait partie des protagoniste qu’on aime détester et qui en même temps nous intriguent. Lorsque j’ai commencé ma lecture je le détestais, même si la fin du tome trois de la saga d’origine m’avait permis d’adoucir un peu mon regard sur lui. Les choses ont un peu évolué durant le récit et, au final, je n’ai cessé d’avoir des sentiments opposés à son sujet. Le souci avec ce genre de personnalité c’est que les autres semblent toujours un peu plus fade. Lucy Gray en est pour moi le parfait exemple, elle m’a fait forte impression au départ et s’est finalement retrouvée écrasée par le charisme de Corio. Je ne dis pas que je ne me suis pas attachée ou que je n’ai pas apprécié le reste du casting, juste que j’ai ressenti moins de choses envers eux.
Une chose est sûre, j’ai été ravie de retrouver la plume de Susan Collins, qui reste d’ailleurs toujours aussi addictive. Comme ce fut le cas avec les précédents livres, j’ai aimé danser la valse au rythme de mes émotions contradictoires. J’ai eu envie d’aimer, de plaindre ou encore de prendre en pitié notre “héros” et en même temps, lorsque je me souvenais ce qu’il devient par la suite, je ne pouvais m’empêcher de le détester. J’ai aimé aussi ce côté plus sombre où finalement on se pose beaucoup de question sur l’humain de manière générale. En y réfléchissant, et même si les thématiques sont différentes, certaines réactions nous renvoient vraiment à notre réalité.
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