Dans la bâtarde d’Istanbul, Elif Shafak raconte l’histoire de deux familles :
- Une famille stambouliote, les Kazanci, composée de plusieurs générations de femmes. La petite dernière, Asya, est une « bâtarde » , sa mère n’ayant jamais dévoilé le nom du père. Le seul homme de la famille, Mustafa, oncle d’Asya, a émigré aux Etats-Unis, plus de 20 ans auparavant.
- Une famille américo-arménienne : Rose, une américaine, a eu une fille Armanoush avec un arménien. Après leur divorce, Rose s’est remarié avec Mustafa Kazanci.
Après son diplôme, Armanoush décide de partir sur les traces de sa famille paternelle arménienne en Turquie. Elle se fait héberger par la famille de son beau-père, les femmes Kazanci. Asya et Armanoush se lient d’amitié et les secrets de famille vont peu à peu être révélés.
Je vais commencer par les points positifs, ça va être rapide.
J’ai aimé découvrir l’histoire du génocide arménien, enfin quelques éléments de ce génocide.
Pour les points négatifs, la liste va être longue.
- Le style tout d’abord. Rien d’exceptionnel, bien au contraire : il y a beaucoup d’adjectifs inutiles, trop d’aphorismes et les comparaisons sont dignes d’un roman de gare : « elle posa un regard affligé sur son talon cassé, qu’elle tenait tendrement dans le creux de sa main, tel un oiseau mort ».
- L’histoire est très (trop) simple. Tout est donné sur un plateau au lecteur, il n’a aucune réflexion à faire. Les situations proposées sont faciles.
- Quelques éléments extraordinaires du récit m’ont gêné.
- J’ai trouvé la fin très décevante et surtout très prévisible.
J’ai apprécié découvrir l’histoire turque et arménienne mais ce livre m’a fortement agacé. Je pense qu’il s’agit plus d’un livre pour adolescent.