J'ai beaucoup aimé ce nouvel épisode de la grande saga des Rougon Macquart. Durant toute la première partie du roman j'ai eu presque l'impression de lire un Agatha Christie, toute cette action, le côté thriller, les intrigues, les wagons, j'ai trouvé ça très étonnant et "léger" pour du Zola, surtout qu'encore une fois on change complètement de cadre pour le monde ferroviaire et c'est comme toujours très bien retranscrit.
On a vraiment pas le temps de s'ennuyer, l'intrigue semblant avancer au rythme des trains qui sont souvent le cadre d'un coup d'accélérateur dans l'histoire. Des meurtres, des enquêtes, des tromperies, on a vraiment le droit à tout ce qui nous donne envie de tourner une page de plus.
Après sur le dernier tiers du livre, Zola repart dans son envie de détruire à peu près tout le monde, tous les personnages étant condamnés comme souvent par leurs tares et leur mesquinerie, s'agirait pas de trop s'amuser non plus et certaines répétitions apparaissent (bon à force de faire des allers et retours, forcément). C'est sans doute la partie du livre qui m'a le moins parlé.
La satyre de cet empire à bout de souffle, et de son "ingénieuse" justice fait tout de même sourire.