La cicatrice est machiavéliquement écrit dans le sens où les malheurs du pauvre protagoniste s'accumulent et s'additionnent et comme parfois dans des émissions lobotomisantes de TV réalité, on reste scotché pour savoir où cela s'arrêtera.
Et bien ça ne s'arrête pas, ça ne s'arrête jamais, le pire succède au pire et je soupçonne l'auteur d'une certaine perversité à nous infliger les détails larmoyants les plus insupportables entre deux malheurs de son héros, auquel à la fin du bouquin on se demande s'il ne lui reste plus que deux choix, la corde ou le revolver de son père.
Lecture donc chaudement recommandée un soir de novembre pluvieux si vous êtes un peu déprimé et masochiste, succès garanti...