Encore plus difficile que le premier épisode, la citadelle du chaos propose un contexte similaire mais l'atmosphère semble cependant moins sérieuse comme le laisse présager l'illustration de la couverture. Encore un méchant sorcier caché dans son antre (cette fois-ci une tour) qu’il faut aller occire en évitant les obstacles et surtout en trouvant le meilleur moyen de parvenir jusqu’à lui puis de le vaincre. Pour trouver le bon cheminement, l’auteur ne fait pas appel à votre bon sens mais plutôt à votre chance et à votre patience car il n’y a pas de logique particulière dans les situations rencontrées. Autant dire que « progression par l’échec » est un bon résumé du système de jeu. En plus des bons objets qu’il faut trouver aux bons endroits, vous aurez à sortir les bons pouvoirs magiques au bon moment. Il y a deux ou trois passages nécessitant de recommencer une dizaine de fois en explorant toutes les possibilités afin de trouver l’unique bonne solution, à moins d’avoir beaucoup de chance. Le côté puzzle reste cependant cohérent et bien construit mais il est frustrant de constater, une fois la solution acquise, que l’aventure est finalement si courte. Mention spéciale au combat final contre le fameux Baltus sur lequel l'auteur a semble-t-il porté beaucoup de son attention.