Ca a l'air sympa, l'Islande
Je ne peux pas être tout à fait objectif en rédigeant cette critique. On m'a dit tellement de bien de ce livre qu'inévitablement je ne pouvais qu'être déçu, et effectivement, ça a été le cas. La faute peut-être à un personnage principal somme toute assez convenu (le policier désabusé, limite ripou), peut-être un peu plus poète que les autres (avec en cela un côté Adamsberg) mais bon, on a un peu le sentiment de déjà le connaître. L'histoire est intéressante, je ne peux pas dire le contraire ; j'aime bien sans vouloir trop spoiler le côté disons biologique de l'histoire, c'est assez intéressant sur le plan islandais. Toutefois, je regrette le manque quasi-total d'angoisse ou de stress suscité par le roman ; pas de confrontations directs, peu ou pas de retournements... On est finalement plus dans une optique de voyage halluciné dans l'enfer humide de l'Islande que dans le thriller nerveux qu'on m'avait promis. Enfin, pour 300 pages et pour découvrir de jolis noms exotiques pour vos enfants futurs, La CIté des Jarres n'est pas pour autant à repousser catégoriquement ; si elle ne vous bousculera pas, elle pourrait quand même, disons, vous marquer quelque peu.