Glen Gook , écrivain américain de Dark Fantasy. Il est célèbre pour son œuvre le « cycle de la compagnie noire » parru en 1998 aux éditions « j’ai lu ».
Ce roman nous raconte l’histoire d’une troupe de mercenaires qui s’étend sur près de quatre-cents ans. Il s’agit de « Dark Fantasy ». C’est un récit ou la magie est omniprésente. Au cours de ce premier tome de 379 pages (contient trois tomes pour la trilogie du Nord), les mercenaires sont dans le camp de la Dame, une sorcière qui se trouve du côté des méchants. Pour la compagnie noire, le bien et le mal, c’est un peu « flou » ! Ils sont entrés dans une période trouble ou ceux qui restent se demandent s’ils ont fait le bon choix. Les mercenaires sont sans foi ni loi…
Ce livre : « Les annales de la compagnie noire » n’est pas de la Fantasy classique mais bien de la Dark Fantasy. Le début du roman est un peu « lourd » car il prend la forme d’annales et le style d’écriture est parfois spécial. Le narrateur : « Toubib », l’annaliste nous plonge dans un univers plus compréhensible après quelques dizaines de pages. La lecture devient alors passionnante : les mercenaires au service du mal, c’est assez sombre. La magie est constamment présente et surprenante. Elle nous met involontairement en action. Cet univers est parfaitement construit et décrit. On a l’impression d’y être, de se battre avec eux et d’avoir des sentiments pour eux. C’est une lecture fascinante, on devient acteur d’une guerre dans le clan du mal, on vit la bataille. Les personnages ont un caractère « réaliste » et ne représente plus, ni le mal, ni le bien ; ils sont humains, avec des contraintes et la peur au ventre : « le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Le côté ou vous vous trouvez aujourd’hui, à cause de votre serment, c’est contre le dominateur. Pour vous, c’est lui le Mal ».
Le récit est bien fait en général ; j’ai bien aimé le lire et j’y ai pris du plaisir. Malgré tout, j’aurais aimé qu’il soit plus sombre. C’est bien sur une lecture accessible à chacun.
Nylan Meeus