Fini !

Enfin. 7 à la première lecture, sûrement plus à la suivante ; l'erreur est de lire un chercheur pétri de marxisme après Marx lui-même. Des brouettes de mots banalisés ne retiennent pas mon attention et ne m'évoquent pas les arrières mondes dans toutes les têtes des universitaires de l'époque (79).
Un livre compliqué à lire, d'une rigueur absolue et qui tente d'analyser les conséquences sociales de la destruction de l'entité familiale, en utilisant le vecteur psychanalytique pour généraliser des configurations psychiques particulières à des tendances sociales et collectives. Pour être plus précis, il analyse la perte de crédit et de confiance des individus en leur capacités de former une famille et d'élever un enfant au profit de professionnels de l'assistance, techniciens du paternalisme d'Etat. L'homme ne s'est collectivement émancipé des règles qui régissaient transmission d'identité et éducation que pour se jeter dans un nouveau mode de dépendance, celui du conseil, de l'attention et de la satisfaction des désirs.

Attention, il vaut mieux être à l'aise avec les notions de bureaucratisme, de capitalisme concurrentiel vs. capitalisme monopolistique, celui de paternalisme également pour saisir les digressions. C'est costaud et ça va vite, comme Jonah Lomu frère.

Je livre une critique plus complète (merci -pol- héhé) et une note idoine à la prochaine lecture, d'ici un an et demi je pense.