Je commence à vraiment douter ma capacité à apprécier réellement une oeuvre de Zola, vu que c'est tout de même la troisième que je lis, et que je n'ai jamais été pleinement convaincu. La Curée est, pour le moment, celui que j'apprécie le moins, d'ailleurs.
La faute à quoi ? Déjà au style de Zola avec lequel je continue d'avoir du mal. Si encore une fois, Zola dresse un portrait tout à fait réaliste (on s'y croirait, comme si on y vivait) d'une époque et d'une catégorie sociale, j'avoue que jamais il ne parvient pour autant à m'entraîner dans ses histoires. J'ai juste eu l'impression d'être un spectateur qui assistait à un travail d'horloger auquel il n'est pas vraiment convié. Plutôt bien fait, mais finalement peu stimulant pour le lecteur.
Le côté dissertation de Zola finit par peser. Pour le troisième livre que je lis de lui, j'ai l'impression qu'il prend à chaque fois un nouveau sujet et me fait un exposé complet dessus, tel un étudiant consciencieux. Et j'ai du mal à être pleinement embarqué là-dedans.
Dans La Curée, qui témoigne des moeurs légères du Paris du Second Empire, je n'ai jamais été intrigué ou intéressé. On a un peu de mal à trouver un intérêt tant les points d'accroches (une intrigue un peu noyée dans les descriptions de Zola, des personnages antipathiques...) sont peu nombreux.