Ah on est loin des thrillers glauques et des poursuites en voiture sous la pluie de San Francisco, entre trafiquants d'armes et dealers...
Avec la Dame en Blanc vous êtes introduit dans un salon cosy anglais. On y hume le thé bien chaud, on y cotoie des gentlemen gantés et chappeautés, prêts à secourir de faibles femmes en détresse. Les pages vous entrainent sur des auteurs longtemps et à tort boudées par les éditeurs français. Dickens vous connaissez bien entendu. Mais Wilkie Collins...et pourtant Dickens lui vouait amitié sans faille et une jalousie de même, pour son talent de conteur des mystères avec son style victorien.
Faut-il le lire ? Oui, en buvant une tasse de thé (fumé de préférence), dans un canapé en cuir, un jour d'hiver brumeux et pluvieux. Au XIXème siècle, même le suspence prenait son temps. Et il n'en était que plus savoureux...