Les vers de poésie servent à une communauté de treize sorcières à lancer leurs maléfices, qu'affrontent un trio hétéroclite de héros. Les cauchemars véhiculent le contact avec ce monde fantastique, tenant de l'horreur.
L'idée générale est fort originale, l'intrigue est très bien menée, mais il est éminemment dommage qu'une série de descriptions anatomiques, criminelles ou fantastiques, s'avèrent difficilement soutenables. Leur présence tout au long du récit, en effet assez long, le rend franchement glauque, parfois inutilement, alors que l'analyse psychologique est assez riche. Et l'identification des sorcières par numéro, juste pour arriver au chiffre 13, ne relève pas forcément de la première finesse.
C'est fort dommage, car ce roman est porteur d'une série de morceaux de bravoure, d'une idée originale et d'une structure solides. Mon sentiment général s'avère donc être ambivalent, à la fin de cette lecture.