Le narrateur, accompagné de Martin Millet, un écrivain suisse assez célèbre, est invité par l'ambassade française d’Égypte, au Caire, pour faire une conférence sur le thème de la nouvelle génération romanesque française. Martin se révèle très excité par la probable rencontre de femmes égyptiennes et très obsédé par le sexe. Il restera sur sa faim ce qui l'amènera à critiquer sans retenue la culture égyptienne et musulmane en générale. De retour en France, il publie un roman « La Fascination du pire » qui est un récit très islamophobe du voyage. Ce livre provoque un scandale dans les milieux musulmans et conduira, finalement, à l'assassinat de Martin.
En avertissement, l'auteur précise que « ce livre est une fiction : la plupart de ce qui est dit est faux ; le reste, par définition, ne l'est pas non plus. » Cette déclaration ambiguë est bien le reflet de l'ouvrage dont la fin brouille les pistes au point que l'on ne sait plus qui est qui. L'auteur (Florian Zeller ? Martin ? le narrateur ?) se livre est une diatribe féroce contre la condition des femmes musulmanes et, semble-t-il, pour s'éviter le sort de son héros, il le fait assassiner et brouille les cartes concernant le véritable auteur. Un livre intéressant par son intrigue alambiquée mais sensible du fait de ses critiques vis à vis de la culture islamique.