Evoqué par Pierre Lemaitre dans son "Dictionnaire amoureux du polar", Deon Meyer faisait partie des romanciers que je m'étais promis de lire. Lors de mon dernier passage à la médiathèque, voilà que je tombe sur "La femme au manteau bleu" dont l'épaisseur m'assurait une rapide première approche.
Sur ce point-là, pas de problème, le roman a été vite avalé. Pour ce qui est de la saveur du texte, les mots me manquent pour dire mon étonnement de voir que la prestigieuse Série Noire ait osé faire preuve d'un tel mercantilisme.
Une intrigue policière qui réussit l'exploit de distiller à ce point l'ennui en moins de 180 pages ne plaide pas en faveur d'un auteur dont j'ai cru comprendre qu'il avait fait beaucoup mieux. Soit, mais proposer à la publication un texte aussi dénué d'intérêt témoigne d'une autosatisfaction qui n'incline guère à l'indulgence.