Les Russes ont eu la "peau" de Napoléon. On leur a ôté leur première icône littéraire.
Dans un soupir d'apaisement, et surtout afin d'éviter un éventuel trépas lors de la reprise de la guerre froide après la 7eme élection de ce fieffé brigand de cisgenre hétéronormé de Poutine monteur d'ours ... en parlant d'ours... Gégé a eu le nez creux!... enfin, bref, j'ai décidé de lire Monsieur Pouchkine.
Je reconnais ne pas etre parti du meilleur des pieds, après avoir vu que Pouchkine avait principalement impression de par sa rimaille. Or, comme tout homme genré qui se rase une fois par mois, j'ai peu de goût pour la poésie (hormis l'Albatros ... Okay, je suis un homme mais j'ai des fêlures, d'abord, ne me jugez pas ?!?... Hum).
Concernant l'oeuvre, je dois avouer que mes réminiscences du dessins animé Michel Strogoff m'ont suivi le long de la lecture (rapide puisque les lignes sont peu nombreuses). Pour la bonne et simple raison que mon esprit associe inexpugablement Cosaques et Michel Strogoff ... C'est ainsi.
Et la comparaison ne me semble pas sans pertinence. Le récit est principalement un récit d'aventure dans la Russie d'autrefois, avec des fuites et quelques combats (procurez-vous l'édition avec le chapitre de rescousse des parents, qui fut enlevé par Pouchkine). On y voit certes brièvement l'abrutissement de la vie dans les camps militaires loin de tout et la bêtise des commandants. Mais cela reste très succinct.
En somme, un livre qui est fait d'aventure, de pureté, et de rebondissement. Et qui le fait franc(h)ement bien. Nonobstant cela, ici, Pouchkine ne fait pas parti de ces auteurs russes qui peignent avec un stylo à plume (c'est plus fin et plus noir) les turpitudes existentielles de l'homme. Il est donc très bon, mais je reconnais que ce n'est pas ce genre de texte qui m'a rendu slavophile (... quoique je le suis peut-être principalement à cause de leurs femmes ...)
Finalement, je suis donc bien mal embarqué pour amadouer le Gépéou lorsque la France sera russe (c'est amusant tous ces mots en G... qui font peur, Gépéou, Gestapo, GIGN... Green Day).