Franchement, cette histoire a très mal commencé. Le quatrième de couverture m'a vendu du rêve et les cinquante première pages ont été un cauchemar. Maintenant que j'avais le pitch, j'avais une impression désagréable de pédaler dans la choucroute, qu'on allait entrer dans le vif du sujet aussi mollement que le train de l'histoire dans sa gare de banlieue. Et puis, allez savoir pourquoi ou comment, le truc s'est mis en place et impossible de refermer le livre. Thriller psychologique, paraît-il. Je pencherais plus pour des portraits de femmes, et d'hommes, saisissants, glaçants même, dans leur complexité et surtout leur banalité. Parfois, c'est sympathique de vivre dans une petite communauté, parfois moins, et le pire c'est de se dire que peut-être ça n'y aurait rien changé.