Un huitième roman Jean-Christophe Grangé, fait de rebondissement et de suspense !
L'héroïne de l'histoire, Jeanne, est une juge d'instruction qui est à la fois froide, professionnelle, fragile, sensible et en quête d'amour. Sa partie la plus sombre est obsédée par la démence et les crimes sanglants. D'où sa fascination quasi morbide pour l'affaire en cours.
Il s'agit d'une série de meurtres rituels fait par un cannibale agissant comme les Hommes préhistoriques. Son mode opératoire nous le décrit comme un homme atteint de trouble psychiatrique et de démence. Jeanne s'investit corps et âme dans cette enquête, et va devoir aller jusqu'en Amérique latine afin d'y découvrir l'origine du mal.
Dans ce livre, Grangé mêle habilement biologie, histoire, préhistoire, et psychiatrie. On ressent tout le travail en amont de la documentation. Ce qui donne plus de profondeur et de réalisme à ce thriller haletant.
Concernant les personnages de Jeanne, je dirai que je n'ai été qu'à moitié convaincue. J'ai trouvé certains points de ses traits de caractère trop contradictoires.
Pour les autres personnages, ils sont présents sans l'être vraiment. Ce qui nous les fait un peu oublier.
L'histoire à un rythme soutenu, l'atmosphère y est sombre et sauvage. L'intrigue est prenante et nous fait nous interroger continuellement, nous menant dans des lieux différents et surprenants.
Une lecture qui nous entraîne au cœur de la folie des Hommes.