1ère déception avec Grangé...
Comme à son habitude, ce roman est très bien documenté. On apprend beaucoup sur l'histoire d'un pays (dont je tairai le nom pour éviter de trop en dévoiler) ainsi que dans certains domaines. Oui, je sais, c'est très énigmatique tout ça mais le problème avec Grangé est qu'il vaut mieux en cacher le plus possible sous peine de dévoiler une partie du bouquin...
Qu'ai-je pensé de cet ouvrage? Et bien je suis mitigée. J'ai aimé la première partie qui se déroule à Paris, les premiers meurtres et les débuts de l'enquête. La seconde partie à l'étranger est plus lourde, plus dans la description et moins "haletante". Bien sûr j'ai eu envie de connaître la fin, je ne dirai pas que la seconde partie est pourrie mais elle est un cran en dessous. Je n'ai pas non plus accroché au personnage principal, Jeanne Korowan, qui se la joue "être une femme libérée tu sais c'est pas si facile", femme moderne, féministe, sous prozac, qui regarde Grey's anatomy et se masturbe à l'occasion... Les bons gros clichés! C'est sûrement très dur pour un homme d'écrire un personnage principal féminin mais là, par moment, on tombe dans la caricature. J'ai souvent eu envie de la taper!
Autre point noir, GROS point noir, ce sont les coïncidences! Il y en a beaucoup trop! Ca décrédibilise totalement l'histoire... La ficelle facile de Grangé cachant un manque d'inspiration sans doute. On sort du chapeau une coïncidence grosse comme Maïté et hop on peut rebondir là dessus pour continuer la course contre la montre. Mouais...
A lire pour le fun mais ne commencez pas par celui ci si c'est votre baptême du feu avec cet auteur.