Loin d’moi l’idée de faire une réédite de mes posts précédents de p’tit lecteur surcaféiné mais, ce cinquième tome inscrit, cimente même - dans un bitume réel - la famille Caskey dans la légende des sagas familiales addictives.
Par contre, je m’inquiète un peu pour mes valeurs minou. C’est quand même dingo d’être fasciné par une ascension sociale, d’assister à la genèse d’un empire capitaliste et pseudo-esclavagiste, conférant ainsi aux Caskey une aura progressiste dans un Alabama réputé loin d’être tendre.
Mais voilà, les personnages sont attachants, les esc…. Pardon les domestiques savent s’imposer, les femmes dirigent, les hommes sont souvent au second plan, on sent la dimension sociale des années 80 plaquée sur celle des années 50 … alors …. Alors banco !
Fortune trouve son titre dans le fait de rendre les Caskey encore plus riche suite à une découverte pétrolière, Elinor reste toujours le mystère qui te fait dévorer ces pages comme un crocodile boulottant son petit dej’ dans son nid douillet.
Aura-t-on le fin mot de l’histoire à la fin de l’histoire ?
Vite le tome 6, qu’on en finisse !