Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir lu d’avis avant. En librairie j’avais flashé sur cette jolie couverture où l’on peut voir un pistolet rappelant sans hésiter le genre Steampunk. Aimant beaucoup ce genre là, j’ai donc entamé ma lecture avec beaucoup d’envie.
Nous sommes tout de suite plongés dans cet univers fantastique et Steampunk à l’époque Victorienne, où les quartiers de Londres sont sales et glauques à souhaits. Certains hommes ont des bras mécaniques ou des crochets à la place des mains, et les enfants jouent avec des balles robots. Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est vraiment l’univers que l’auteure a su mettre en place avec brio. Nous avons affaire à de la Bit-lit, et par définition, cela veut dire Vampire. Mais cette lecture propose une version du vampire originale : certains humains sont enfaite infectés par un virus qui leur permet de vivre plus longtemps et d’avoir plus de force, contre le prix de devoir se nourrir de sang. Il y a plusieurs stades de l’infection : le stade où les infectés, appelés les sangs-bleus, peuvent se contrôler en se nourrissant régulièrement sur des esclaves consentants. L’autre stade, est enfaite le stade terminal où le sang-bleu se décompose et ne peut plus se contrôler. Il devient alors un vampire. Lorsqu’un sang-bleu est en stade terminal, il est tué par la communauté car il est jugé trop dangereux. J’ai beaucoup aimé cette réadaptation du vampire. L’univers assez complexe est le point fort du livre.
On suit dans cette aventure deux personnages principaux : Honoria et Blade. Même si le résumé laisse supposer que le véritable héro de l’histoire est Honoria la jeune femme, j’ai trouvé que c’était plus Blade, un sang-bleu, qui était vraiment le personnage central de ce roman. C’est lui que j’ai préféré d’ailleurs. On comprend mieux ce qu’il pense. J’ai trouvé Honoria trop énervante à cause de son côté de jeune femme naïve et « pure ». Par moment elle fait preuve d’audace et de force, mais ces moments là sont peu nombreux et la plupart du temps on se retrouve face à une héroïne choquée à la moindre chose peu orthodoxe.
Le seul gros aspect du livre qui ne m’a pas vraiment plu, c’est l’érotisme beaucoup trop présent à mon goût. En effet j’ai trouvé ça dommage que l’auteure passe plus de temps à nous décrire les scènes de sexes entre Honoria et Blade plutôt que les scènes de combats ou tout simplement la véritable histoire du roman. En dehors des scènes il y a une véritable aventure que je trouve un peu trop bâclée pour un univers aussi original. Les scènes de sexes sont vraiment trop longues et durent sur des pages et des pages. Elles m’ont plus agacé qu’autre chose : Blade qui apprend à Honoria ce que c’est que le plaisir m’a laissé de marbre. Honoria est vraiment trop « sainte-nitouche » et ça m’énervait vraiment beaucoup.
Dans tous les cas, j’ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier tome dont j’ai adoré l’univers. Le Steampunk est là mais pas trop présent ni étouffant. On n’a pas affaire à une histoire de machines volantes ou de monstres mécaniques. Le Steampunk est discret mais bien mis en place. C’est un bon roman même si ce n’est clairement pas l’histoire du siècle. Mais je le conseille à celles qui ne veulent pas se prendre la tête et dont l’érotisme mélangé au Steampunk plait !
https://repairedeslivres.wordpress.com/2015/08/26/londres-la-tenebreuse-tome-1-la-fugitive-de-whitechapel/