The world you desire can be won. It exists.. it is real.. it is possible.. it's yours.
Un roman beaucoup trop long, parfois indigeste (ce discours de 65 pages !), très caricatural (l'Etat est un ramassis d'incapables aux noms et physiques grotesques qui prétendent oeuvrer pour le bien commun mais s'en mettent plein les poches tandis que les héros sont des parangons de beauté, d'intelligence et de moralité) avec un propos typiquement américain, pour le meilleur et pour le pire : exaltation de la liberté individuelle et de la recherche du bonheur, rejet de l'interventionnisme étatique (les lois et les impôts, c'est MAL), apologie de l'égoïsme et dénonciation de l'altruisme, éloge de l'esprit humain, du libre arbitre et de l'entreprise. Là où le message dénote un peu, c'est dans son rejet de la morale traditionnelle et de la religion. Un livre souvent captivant, parfois irritant, mais à lire pour mieux comprendre son influence aux Etats-Unis ... et encore plus apprécier Bioshock et sa déconstruction de l'objectivisme.