Ayn Rand écrit un roman politique comme elle écrirait un roman érotique à la 50 nuances de Grey. Un tout petit groupe d'individus tous plus parfaits et séduisants les uns que les autres font tourner le monde pendant que d'autres primates à défaut d'être des humains, se comportent comme des parasites en cherchant à s'approprier les accomplissements des entrepreneurs-dieux qui mènent le bal.
Ils découvrent l'énergie infinie, l'alliage parfait, des machines qui remplacent le travail de centaines d'hommes et sont capables de déblatérer des monologues de plusieurs heures pour expliquer comme ils sont intelligents et méritent d'être les seuls à prendre des décisions sans contradictions.
Ayn Rand n'a aucune finesse dans son écriture d'un roman, couplé à la redondance classique des essais politiques... Mais étendue sur plusieurs dizaines d'heures insupportables. Le livre pourrait facilement être résumé en une petite nouvelle sans perdre rien du propos, ni de l'histoire, tant des les propos se répètent comme une oeuvre de propagande bête et méchante.