La Légende du Vallon Endormi est une nouvelle d'une cinquantaine de pages écrite en 1819. Le bouquin accuse son grand âge dès les premières lignes à cause du langage ampoulé et "d'époque" utilisé. Malgré tout, on s'y fait et ce n'est pas le plus dérangeant.
Non, le pire ce sont les descriptions : elles sont interminables ! Washington Irving fait des phrases parfois longues d'une page entière, entrecoupées de virgules, de point virgules, de tirets.... Il décrit tout ce qui lui tombe sous la plume : la faune, la flore, la bouffe... Sur les 50 pages du livre, on peut facilement virer les 35 premières qui ne racontent rien d'autre qu'une succession de détails de paysages ou d'animaux. C'est particulièrement barbant et on se réveille seulement dans les 15 dernières pages, où l'histoire débute enfin (pour aussitôt s'achever).
Le récit est très vaguement fantastique, encore que le final laisse penser que non.
Tim Burton a repris deux ou trois choses là dedans, mais a du pas mal broder pour en tirer quelque chose de consistant.