La Librairie des ombres par Vespertine
Luca Campelli, amoureux des livres et propriétaire dévoué d'une librairie, est à la tête d'une société secrète composée d'émetteurs et de récepteurs capable d'influencer des lecteurs et des auditeurs. Le roman s'ouvre par la mort soudaine du libraire. Ces pouvoirs leur permettraient-ils de manipuler jusqu'à donner la mort ? C'est son fils, Jon, qui doit mener l'enquête… Sur le papier, le pitch fait envie. Un thriller fantastique autour des livres...
Une déception. Le style d'écriture basique et rudimentaire permet de lire rapidement ces 500 pages à l'intrigue banale, sans suspense, prévisible et agrémentées de situations qui frôlent le risible. Les dialogues sont téléphonés. Sans profondeur, on ne peut s'attacher aux personnages très peu développés. Ce qui relève le niveau est peut être le cadre. L'auteur rend un hommage sincère au pouvoir de la lecture, aux livres, à l'atmosphère des librairies et autres bibliothèques.
En somme, un roman de gare qui s'adresse à ceux qui veulent une lecture light pour se détendre du gilet.