Une idée ne fait pas un roman, hélas...
Best-seller danois paru en 2007, "Libri di Luca" ("La librairie des ombres") tient très difficilement les promesses d'un thème attirant : certaines personnes, consciemment ou non, disposent d'un pouvoir particulier lié à la lecture de textes, soit en influençant profondément leur auditoire (les "émetteurs"), soit en influençant le lecteur lui-même (les "récepteurs"), ces influences pouvant dans certaines conditions entraîner jusqu'à la mort de leur "victime"...
Si les 100 premières pages d'exposition et de mise en place sont intéressantes, pleines de mystère et d'une atmosphère prenante, toute la suite se transforme rapidement en un thriller "à la Dan Brown" de facture médiocre et au déroulement plutôt insipide, avec un final dans la "nouvelle bibliothèque d'Alexandrie" qui tient davantage du grand guignol involontaire que de l'apothéose littéraire qui eut été imaginable à partir de ces prémisses...
Plutôt à oublier, donc, hélas.