Dans ce tome, on reprend l’histoire lors d’une guerre de succession. En effet, Louis le Hutin est mort. Derrière lui il laisse une fille, Jeanne, dont on ne sait si elle est de lui ou pas, Clémence, sa reine, enceinte et de nombreux prétendants à la régence si ce n’est au trône.
Philippe de Poitiers tente de prendre les choses en main. D’un côté, il oblige le conclave à élire un nouveau pape, tandis qu’il prend de force la régence.
Clémence met alors au monde un fils chétif et de Bourville demande à Marie de Cressay qui a accouché peu de temps auparavant de devenir la nourrice royale.
Dans ce tome, la guerre de régence fait rage entre les différents partis. Grâce aux histoires plus humaines, qui s’intéressent à Guccio et Marie, on reste dans un roman humain face à l’inéluctable aspect de l’Histoire. Malgré les différents partis et les conflits, l’histoire reste suffisamment simple pour permettre aux lecteurs de suivre.
L’écriture mène d’une main de maître les explications historiques, mais également un humour d’historien qui juge les petits personnages qui revivent sous sa plume, se battant pour un trône, un nom et une gloire que les siècles ont écrasé de poussière.