Je vous l'avais annoncé à la fin de ma critique de « La Longue Terre », je m'étais déjà jeté dans la suite... et, comme le 1er opus, je l'ai dévoré, et beaucoup aimé.
Avec un style toujours aussi plaisant, un humour toujours aussi subtil et avec énormément de références SF, Stephen Baxter et Terry Pratchett reprennent le récit dix ans après la fin du premier livre. On retrouve Josué marié et père de famille, colon de la longue terre, mais on retrouve aussi, évidemment, Lobsang, Sally Linsay, Maggie Kauffman et bien d'autres. Pendant ces 10 années écoulées, la Longue Terre a commencée à être colonisée et on peut mesurer les profonds impacts de cette colonisation.
La longue guerre, c'est cela. Ce n'est pas une « guerre » au sens strict du terme. Ce sont différentes histoires qui s’entremêlent pour imaginer les réactions politiques, économiques et sociétales liées à ce passage d'une terre unique à une infinité de terres disponibles.
Deux thèmes sont principalement abordés :
- Quelles relations entre la primeterre et ses colonies ? Notamment les plus lointaines, rapidement tentées par une certaine indépendance.
- Comment repositionner la race humaine alors qu'on découvre d'autres races pensantes ? Notamment les trolls omniprésents dans la longue terre, qui montrent rapidement leur utilité mais dont le status pose rapidement question ?
Ce tome présente une transition qui n'est pas inintéressante : il est moins palpitant que le 1er, mais il est aussi beaucoup plus riche et laisse présager des suites encore plus détaillées et complexes.