Juste un coup de coeur.
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le 4 juil. 2011
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Méto a été une déception pour moi.
C'est écrit au présent et à la première personne, j'ai déjà mis un peu de temps à accepter ça ; mais ce qui m'a vraiment dérangé, c'est la surabondance de dialogues, le style beaucoup trop simple, digne d'un magazine de salle d'attente. J'aime les écritures fluides mais là c'est vraiment pauvre, on dirait que l'auteur a essayé de faire les phrases les plus courtes possibles. Même pour de la SF jeunesse, j'ai été habitué à des thèmes beaucoup plus approfondis comme le Projet Oxatan de la collection Autres Mondes.
Comme il y a des dialogues partout, il y a très peu de passages descriptifs, ce qui pose un gros problème pour l'empathie avec les personnages, ne serait-ce que pour les identifier. J'avoue que les noms romains n'aident pas. Quelle est l'apparence de Claudius, quelles sont les motivations de Crassus, l'alignement de Quintus ? J'ai lu le bouquin et j'aurais bien du mal à répondre. Yves Grevet croyait-il que s'attarder sur le physique ferait de son roman une oeuvre trop littéraire pour de la SF jeunesse ? Quoi qu'il en soit, les personnages manquent cruellement de profondeur, et sans surprise je n'ai pas pu m'y attacher.
Pourtant, le synopsis a tout pour plaire, des enfants en huis clos, un monde fermé et autoritaire, tout ça respire le mystère, et on n'a pas ouvert le livre qu'on se pose déjà des questions. Malgré tout, le chemin s'arrête là pour moi. Comme quoi l'idée de départ ne suffit pas. Y a-t-il encore des auteurs qui ignorent qu'une histoire, c'est avant tout des personnages ?
C'est un roman métaphorique, nous dit-on. Quel coup de bluff ! C'est tellement facile de dire ça, de demander au lecteur de trouver des correspondances, de la symbolique, bref le boulot qu'un auteur devrait faire. C'est l'aveu d'un manque de contenu. Perso, je ne vois pas la résonance métaphorique d'un roman qui ne se préoccupe même pas de creuser ses personnages. SF Jeunesse ne rime pas avec SF superficielle.
Créée
le 20 févr. 2021
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