Critique de Chien chaud, quatre saisons par Sunread26
Chronique complète
Par
le 30 sept. 2022
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Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/09/18/la-malediction-de-sholva/
Extrait :
Petit roman jeunesse sur un thème que beaucoup affectionnent (moi aussi d’ailleurs), les pirates ! Prévu pour un public entre 10 et 14 ans, il est vrai que mon regard d’adulte change sans doute certaines perspectives. Ce roman a été publié en autoédition et il n’y a pas l’air d’y avoir d’IA à l’horizon (l’autrice n’appréciant pas ça, c’est logique). Le tome est un tome unique, un one shot, il ne devrait donc pas y avoir de suite à première vue, même si je peux déjà dire que je ne serais pas contre…
Eyla est une jeune fille assez active est admirant la mer, son souhait, trouver un trésor comme le ferait la célèbre pirate de son histoire du soir. Surtout que son père part tous les ans à sa recherche, donc pourquoi ne pourrait-elle pas l’accompagner ? Du haut de ses 11 ans, elle ne pense plus être une enfant, très têtue, elle va conduire ses amis dans une aventure hors du commun, mélangeant pirates, trésors et un peu de créatures fantastiques. Malgré que le titre soit à destination de la jeunesse, l’autrice n’en oublie pas pour autant le côté réaliste qu’il doit y avoir. Entre la risque de pendaison pour les pirates ou la possibilité d’avoir le mal de mer, rien est oublié, pas même une question existentielle : où fait-on ses besoins sur un bateau, en pleine mer ? Là pour le coup, la réponse n’a pas vraiment été donnée, même s’il doit y avoir un lieu dédié (et que je suppose qu’une partie des besoins est fait par-dessus bord). L’aventure ne durera que quelques jours, mais je pense que cela aura été suffisant pour chacun des personnages, adultes comme enfants. Pas de perroquet ici, mais un joli petit chat. D’ailleurs, les chats étaient réellement souvent présents sur les bateaux, tout simplement pour chasser les nuisibles comme les rats.
J’ai également aimé la précision sur le régime alimentaire marin, souvent de l’alcool et des biscuits secs. Pas de frigo pour conserver la nourriture à l’époque, et les voyages pouvant durer des mois, avoir de l’eau « potable » n’était pas toujours pratique. D’où la forte présence de rhum (qui donne aussi moins de maladie), pour les biscuits et bien, ça dure plus longtemps que des fruits. J’imagine qu’ils en prenaient peut-être un peu, mais dans ce cas, ils les mangeaient rapidement. Les dangers de la mer ne sont pas oubliés, comme les orages, la brume et les rochers, difficile de naviguer lorsque l’on doit surtout suivre le vent. Les bateaux n’étaient pas aussi malléable que ceux que l’on a aujourd’hui, avec des moteurs (et même là certains arrivent à les faire échouer). J’allais dire qu’il est dommage de ne pas avoir la carte, mais il faut dire qu’il n’y en a pas ! Manière originale (même si elle existe déjà) de trouver un trésor, via une énigme. Celle-ci est accessible même auprès d’un jeune public.
[...]
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Créée
le 18 sept. 2024
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