Parfois, je n'en demande pas plus. Un petit roman, vite lu. Une histoire aussi simple que charmante. Un monde paysan disparu, parfois âpre mais non dénué de joie. Sand prévient au début de l'ouvrage: l'art distille trop d'images de douleur et de mort. L'auteur avait envie de proposer une parenthèse, une respiration de pure détente. Et le pari est gagné.
Principalement constitué de dialogues vifs et sincères, le récit file rapidement le long de nos doigts. La balade champêtre se teinte d'une étincelle de fantastique, presque invisible, et lorgne bien sûr du côté de l'amour. Un amour paysan, c'est à dire charmant, authentique mais jamais niais car pétri d'utilitarisme.
Une petite parenthèse rêveuse dans la chaude réalité de mon été.