"C’était quelqu’un d’extrêmement pur. Au contact du monde cela donne une personne extrêmement sale" 

Paris, années sida. Voilà ce que nous dit le bandeau qui doit nous donner envie d’acheter le bouquin. Le roman se déroule effectivement au début des années 80. L’histoire de deux hommes qui vont se détruire autant qu’ils se sont aimés. Le tout sous les yeux de leur amie, la narratrice, qui nous parle à la troisième personne tout en s’impliquant dans l’histoire quand elle y participe. Le tout dans le contexte du début des années 80, avec les luttes pour les droits et l’émancipation des homosexuels, l’arrivée du sida…

Un livre brut, raconté un peu en bordel, un peu comme il semble être vécu par la narratrice. Un livre avec des personnages qui nous balancent des grandes théories pour mieux les démonter quelques pages plus tard, au point qu’on est jamais bien sûr de les avoir comprises. Un livre qui fait mal. Qui dérange. Parce qu’aussi détestables que soient certains personnages, on ne peut pas s’empêcher d’aimer ces salauds. La meilleur part des hommes, c’est peut-être aussi la pire.
Nomenale
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le 1 nov. 2012

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Nomenale

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