Superbe recueil, d'un auteur jusqu'ici inconnu du grand public dans notre beau pays.
Ken Liu a sans doute été publié dans des revues ou fanzines spécialisés dans ce qu'on appelle désormais "les littératures de l'Imaginaire", mais n'en lisant pas moi-même, j'en suis réduis aux conjectures.
Très bonne initiative que la parution de cet ouvrage par Le Bélial et Quarante-deux en tout cas, car cet auteur mérite la découverte.
L'ouvrage comprend un peu moins de vingt textes (dix-neuf en fait, pourquoi le cacher ?) qui recouvrent tous les champs littéraires possibles, avec une préférence pour la science-fiction.
Je ne vais pas m'attarder sur chacune d'entre elles, mais on peut distinguer tout de même quelques thèmes récurrents : l'amour perdu, la question des racines culturelles et de l'identité, la nature humaine et ce qui caractérise l'Homme en tant qu'espèce, notamment.
Tantôt drôle, tantôt grave, chaque texte est réellement un petit bijou et il y en a bien peu dont je ne puisse objectivement recommander la lecture.
La nouvelle éponyme du recueil, tout particulièrement, est un chef-d'œuvre et le flot de récompense qu'elle a raflé (prix Nebula nouvelle en 2011, prix Hugo nouvelle en 2012 et world fantasy award nouvelle 2012) est totalement justifié. En quinze pages à peine, Ken Liu a réussi à me bouleverser totalement. je lui dois une petite séance de larmes dans les transports (encore une), mais comment lui en vouloir ? C'était si beau.
Plusieurs textes sont réellement de haute tenue et j'espère que d'autres textes de cet auteur vont nous arriver parce que si tout est à l'avenant de ce recueil, on a là une très grande plume !
Merci le Bélial, merci Quarante-deux et surtout, merci Monsieur Liu !