Le narrateur, Hermann, homme d’affaires dans le chocolat en Allemagne, est marié à Lydia, une jeune femme qui lui est dévouée même si elle est « peu instruite et peu observatrice ».
Hermann se promène à Prague lorsqu’il tombe nez à nez avec son double. Il s’agit d’un vagabond qui lui ressemble trait pour trait.
Une fois rentré chez lui, la vie reprend son cours. Sauf qu’Hermann a du mal à oublier ce sosie qu’il a croisé.
Pour ne pas gâcher le livre, je ne vais rien dévoiler du reste de l’intrigue.
Hermann est narcissique, calculateur et imbu de lui-même : il s’adresse directement au lecteur et tente de le convaincre de son génie. Au premier abord, les digressions du narrateur m’ont semblé superflues mais finalement, je les trouve très réussies pour permettre au lecteur de comprendre toutes les facettes du caractère du narrateur.
La méprise est une petite merveille : Nabokov excelle dans l’art de la narration, la langue est belle, le livre est intelligent et drôle.