À une première partie presque aussi aride que le climat qui y est décrit, étalant les portraits d'une dizaine, d'une vingtaine de personnages, — mais c'est une aridité enchanteresse, qui abreuve le lecteur d'une quantité folle d'informations sur les caractères humains et sur les Indes britanniques, à tel point que les identités se confondent parfois, — succèdent trois autres parties tumultueuses, pleines de sagesse, d'amour et d'horreur comme tous ces êtres de fiction, soumis au déchaînement de la nature, se révèlent profondément.
J'ai eu l'impression d'apprendre à me connaître en lisant cette œuvre imposante ; d'apprendre à connaître les autres également, au travers des descriptions et des transformations éprouvées par chacun des personnages. C'est une fresque grandiose que je regrette d'avoir à quitter.