La Nef du crépuscule par Enlak

EDIT : Conséquence du découpage français (qui continue d’être critiqué actuellement avec le trône de fer), certains tomes, souvent les premiers, souffrent d’un manque de rythme, ainsi séparés de l’œuvre globale dans laquelle ils font partie. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas juger chaque tome séparément, mais de juger l’intégrale dans son ensemble en critiquant notamment le dernier tome. Même si dans le cas présent le premier tome est bel et bien sortit séparément.

Après un début assez lent présentant les personnages et la situation dans le tome 1, on s’attache ensuite rapidement au héros, et surtout aux relations qu’il noue et entretient, essentiellement dans le tome 2 : Œil-de-nuit, le loup avec lequel il s’attache en dépit de toutes recommandations, compagnon toujours présent dans son esprit. Sa liaison avec Molly, malgré toutes les conséquences. Burich, un mentor et père adoptif. Vérité, avec lequel il noue aussi des relations paternelles, mais auquel se mêle le devoir. Patience, femme excentrique, qui joue le rôle de mère. Mais on a parfois l’impression que Fitz passe ses journées à se promener dans le château pour aller voir un personnage après l’autre…

Subissant de plus en plus les attaques des Pirates Rouges, Vérité pars dans les montagnes dans l’espoir de réveiller les Anciens des légendes, laissant le champ libre à son frère Royal, qui ne cesse de gagner en influence. Gardant enfermé son propre père malade, il menace tous ceux qui pourraient s’opposer à lui. Fitz et chacun de ses proches subissent donc ses ambitions et sa cruauté. L’un des meilleur tome, où il règne une atmosphère tendue dans la citadelle de Castlecerf, où Fitz va subir d’horribles souffrances, où la magie se fait plus présente, jusqu’à l’intense scène finale.