Je l'ai refermé sans rien en penser. J'ai pourtant accompagné les personnages durant tout leur périple. J'ai observé les décors, j'ai été attentif à l'analyse de la société, à son effondrement et au constat des inégalités. J'ai tenté de comprendre le pouvoir de Lauren et d'adhérer à ses croyances. Mais j'ai surtout constaté que si elle était atteinte d'hyperempathie et pouvait ressentir les sensations des autres, j'en étais pour ma part totalement dénué. Du moins j'en ai été dénué à l’égard des protagonistes. Apathique. C'est ça. Pas suffisamment enthousiaste pour apprécier, pas suffisamment ennuyé pour abandonner. Donc je suis allé au bout en trainant les pieds, en piétinant dans un ventre mou romanesque.
Touchez mon blog, Monseigneur...