Des mots écrits les uns à la suite des autres. Et ce trop-plein de phrases nominales qui caractérise immanquablement les livres qui ne racontent rien. C'est si vide, dépourvu de tout, qu'il est impossible d'en donner les thèmes... Alors oui, la langue peut éventuellement plaire, parce que certain lecteur la considère poétique ; je n'y décèle en fait qu'un indolent prosaïsme.
Il paraît que ces romans maigrichons sans histoire, prétendûment intimistes, sont à la mode (c'est le troisième en quelques mois qui croise ma route) : vivement la fin du cycle !