La Patience du franc-tireur par Anaïs Alexandre

Lex est chargée par son éditeur de convaincre une légende du street art, Sniper, de réaliser un projet de grande ampleur autour de son travail. Mais Sniper est un graffeur dont on ne connait ni le visage ni le nom. Lex, qui a réalisé un thèse sur le street art et a quelques contacts, se lance donc dans un traque à travers Madrid, Lisbonne, Veronne et Naples.

La premier partie du roman est laborieuse, l'intrigue a du mal à se mettre en place. L'auteur nous donne énormément d'éléments sur le monde du graff et cela empêche un peu à la mise en place de l'intrigue.

Mais ensuite tout s’accélère et une véritable chasse à l'homme démarre. Lex se rend vite compte qu'elle n'est pas la seule à chercher Sniper. C'est une enquête, tant sur le lieu où se trouve Sniper, que sur sa personnalité. C'est aussi l’occasion de réflexions sur l'art et le rôle des graff dans une ville. Certains échanges entre Lex et ses interlocuteurs sont extrêmement intéressants et donnent à réfléchir.

On s’attend on fil du récit à une conclusion en apothéose où la véritable personnalité de Sniper nous sera révélée. Mais la fin est terriblement décevante... Rien ne laissait supposer la révélation finale et donc elle semble complétement incongrue. Alors qu'on était dans les pensée de Lex tout on long du récit un part de sa personnalité de nous apparait qu'à la fin, ce qui me semble assez maladroit et incohérent.

C'est donc un roman intéressant par les questions qu'il posent et par un certain suspense mais dont la fin ne convainc pas.