Malgré une traduction par moments pitoyable et une ponctuation plus lamentable encore, ce roman possède quelques-unes des qualités requises pour faire passer un bon moment à la lectrice (j'imagine assez mal un homme prendre du plaisir à cette lecture), à savoir : des personnages sympathiques (quoique probablement tous atteints d'un trouble dissociatif de l'identité) et un décor pittoresque à souhait.
Tout allait bien — plus ou moins — jusqu'à ce que la dernière partie s'enclenche, que l'auteur et les protagonistes carburent désormais à la boisson énergisante : ça fuse alors dans tous les sens et ça use des mauvais tours de la comédie romantique. Le début était chouette, la fin non. Comme on dit dans ces cas-là : ça ne casse pas trois pattes à un macareux.