Voici un roman jeunesse dont on ne sort pas indemnes. Sara Crewe, la protagoniste, est ce qu'on appelle communément "une vielle âme", une jeuen fille qui semble habitée par la sagesse d'une vie antérieure. Intelligente, voir même "à haut potentiel", Sara est ce genre de personnage qui sert de modèle positif. Gentille, charitable, songé, créative et obéissant à ses propres règles de savoir-vivre, je me dis qu'avoir lu ce roman étant jeune, ç'aurait été l'un de mes personnages préférés. Un courage pareil, ça ne s'invente pas! À travers l’exotisme des Indes, la cruauté des gens qui vivent sans amour et un Londres gris du XXe siècle, Sara se bas pour sa survie, mais aussi pour ses idéaux.
Sara Crewe n'a que sept ans lorsqu'elle est confiée à un pensionnat londonien, sous la direction implacable et austère de la froide Miss Minchin. Malgré le faste de sa vie et gâtée sans bon sens par son jeune père riche, Sara est pourtant dotée d'un sens des réalité très peu commun aux jeunes fille de son âge. Grande rêveuse, philosophe et polyglotte, elle est rapidement qualifiée de "bizarre" par les habitants du pensionnat. De par ses manières et sa mentalité, on l'appelle "princesse Sara". Durant deux ans, Sara mène une vie confortable et se fait des amies. Un jour, on lui annonce le décès de son père, floué et ruiné, avant de mourir de maladie. Le même jour, on lui confisque toutes ses choses et on la relocalise dans une mansarde du grenier. C'est que Miss Minchin avait beaucoup investie sur le petite Sara et maintenant qu'elle est ruinée, elle entends voir l'enfant la servir. Une nouvelle vie commence pour Sara, qui souffrira de la faim, du froid et de maltraitance. Mais pour cette enfant qui rêve si fort, le cours de sa vie sera appelé à changer lorsqu'un mystérieux homme et son compagnon indien viennent habiter la maison d'à côté.
Un livre à placer dans les classique de la littérature jeunesse, ni plus ni moins.
P.S. Il existe une version cinématographique, dont j'ai trouvé la fin bien meilleure, puisqu'elle met de l'avant l'importance de la famille. Il existe aussi une BD, "Princesse Sara", qui est grandiose en matière de décors et de tenues. Cependant, vers le tome 7, on perd vraiment l'essence de l'univers de
Burnett, qui ressemble plus à de a romance guimauve qu'à autre chose. Les premiers tomes valent plus la peine d'être lus, selon moi.
Le film quand à lui est un petit bijou, magnifique, touchant et même doté d'une fin encore meilleure, enfin, selon moi, bien sur.