Si le réalisme des personnages prenait un peu plus d’ampleur dans le deuxième volet, il y est ici encore décuplé.
Nathanael a gagné une des meilleures places au parlement, il déborde de suffisance et d’ambition, à tel point qu’on remet souvent en cause notre attachement à ce personnage.
L’histoire de Bartélémus se dévoile à nos yeux et nous commençons à mieux comprendre l’autre monde et la relation entre « démons » et magiciens »
La courageuse Kitty prend ici beaucoup d’ampleur et bouscule nos préférences.
Bref, j’ai aimé comment l’auteur arrivait à jouer avec le sentiment que nous portons à ses personnages, mais aussi la réelle profondeur et le caractère de cet univers qui pouvait un peu manquer dans les deux volets précédents.