André, tu m’as ennuyé… j’en reviens pas de dire ça. J’ai étouffé sous le lyrisme et les simagrées, André pourquoi tu me peins un amour absolu mais affecté, où les amants sanglotent en se refusant l’un à l’autre, où le malheur est préférable alors que le bonheur les assaille ? Peins moi la médiocrité des sentiments, jongle avec la forme comme tu as l’habitude de m’éblouir… Alissa la dévote m’a rapidement exaspéré, quant à Jérôme… on a fait rarement plus passif et larmoyant.
Le final subtilement moralisateur m’a donné un mini frisson (Juliette qui pleure son choix de vie, Jérôme qui s’évertue à être digne de sa bien aimée), sinon quel gâchis. Et je ne suis pas la dernière pour me pâmer sur les grands sentiments, mais là j’en ai fait une indigestion.